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AVC : pourquoi chaque seconde compte ?

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L’AVC ou l’accident vasculaire cérébral reste une urgence médicale absolue. Et si la crainte de lourds symptômes habite tous les esprits, il est malgré tout possible de bien s’en remettre grâce à une prise en charge rapide ainsi qu’une rééducation adaptée.

C’est une histoire qu’on a mainte fois entendu, car elle touche toujours quelqu’un de notre entourage : une artère bouchée ou la rupture d’un vaisseau cérébral et c’est l’AVC ou accident cardiovasculaire cérébral qui peut toucher durablement notre cerveau et donc nos capacités cognitives et/ou physiques. On estime en moyenne que 20% de la population en connaîtra un au cours de sa vie. Une fréquence qui oblige à s’y intéresser pour éviter le pire.

Les symptômes

Posons d’emblée les statistiques : si 20% des gens connaissent un AVC, 30% en décèdent. Mais parmi les survivants, 60% s’en sortent sans dommage ou presque tandis que 40% en garderont des séquelles plus ou moins importantes. On le voit, l’AVC affecte donc une grande partie de ceux qui peuvent le rencontrer. D’où l’importance de bien connaître les signes avant-coureurs de son arrivée. Quels sont-ils : des troubles soudains de la parole ou une paralysie totale ou partielle du visage, des pertes de l’équilibre et de la marche, des anomalies de la vision avec une réduction du champ visuel, voire un mal de tête très violent sont les manifestations les plus courantes de l’AVC. Lorsque ces symptômes sont repérés, il ne faut pas attendre et appeler directement les secours, car chaque seconde compte. La rapidité de prise en charge en l’occurrence est essentielle, car plus en rétablit rapidement l’afflux de sang au cerveau, moins les séquelles seront importantes. Chaque minute perdue prive les neurones d’oxygène et de nutriments.

Quelles mesures ?

La rapidité de la prise en charge est d’autant plus importante que la réponse avec le traitement ad hoc en dépendra étroitement. Infarctus ou hémorragie cérébrale ? Les traitements seront radicalement différents. On estime que l’intervention doit être réalisée au plus tard dans les 4h30 après l’apparition des premiers symptômes. Ça peut paraître confortable, mais c’est en réalité très peu si on prend en considération l’identification des symptômes, le transport du patient, les examens et l’intervention.


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