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Stop au bashing des maisons de repos

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Si l’affaire Orpea laissera des traces, elle fait aussi mal à tout un secteur au sein duquel une écrasante majorité d’institutions n’a rien à se reprocher et continue même de se battre tous les jours pour réinventer l’accueil des seniors quotidiennement.

Outils pourtant essentiels à notre société les maisons de repos ne sont pas épargnées ces derniers mois. En effet, la crise sanitaire a déjà profondément affecté les institutions d’accueil des seniors et le secteur en paie encore le prix fort. L’affaire Orpea qui a éclaté récemment n’a fait qu’ajouter de l’eau au moulin des détracteurs du système, des détracteurs qui, souvent, ignorent totalement de quoi ils parlent. C’est dans ce cadre que Christophe Happe, patron d’Unessa, une fédération qui regroupe près de centaine de maisons de repos sur les six cents que compte la Wallonie, a voulu mettre les points sur les « i » à travers les colonnes du journal L’Avenir.

Stop au bashing

Christophe Happe met en exergue – et à juste titre – le bashing en cours et qui touche tout le secteur. Car ce bashing ne s’adresse pas qu’au système, mais aussi à tous les travailleurs ainsi qu’aux résidents de ce secteur qui sont injustement pointés du doigt. Car dans l’écrasante majorité des cas, l’encadrement est de qualité tout comme l’humanité dans l’accompagnement des personnes âgées.

Christophe Happe indique notamment que le secteur associatif souffre encore plus de cette situation de bashing, étant donné que la finalité de ces structures n’est absolument pas de faire de l’argent.

Même son de cloche du côté des exploitants qui indiquent que ce qui est véhiculé est à mille lieues de la réalité quotidienne des institutions. Bien entendu, le risque d’un dérapage existe toujours, mais ces comportements sont immédiatement sanctionnés lorsqu’ils sont détectés. En outre, les exploitants expliquent le suivi très strict de l’AVIQ avec les nombreux contrôles jamais annoncés et qu’il n’est donc pas possible de préparer.

Un progrès continu

Enfin, ce qui est souvent oublié, c’est le progrès continu poursuivi par les institutions d’accueil des aînés. Les structures mènent souvent des enquêtes de satisfaction, initient des projets de vie institutionnels, recherchent l’écoute, visent une amélioration constante de la qualité en donnant la parole aux résidents. Est-ce que tout est parfait ? Bien sûr que non, il y a toujours une marge d’amélioration. Et c’est bien sûr là-dessus qu’il faut continuer de travailler. WALLONIE SANTÉ se tient d’ailleurs prête pour investir dans les projets d’amélioration des institutions d’accueil pour les aînés.


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