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La journée des droits des femmes nous rappelle que l’égalité des genres est toujours loin d’être une réalité. À cette occasion, une étude a analysé les niveaux de confiance en soi des femmes issues de 11 pays différents.
Le 8 mars, c’est la journée des femmes aussi appelée journée internationale des droits des femmes. C’est à cette occasion qu’une étude consacrée à la confiance en soi chez les femmes, un travail qui aura mobilisé plusieurs dizaines de chercheurs pendant 3 ans et pas moins de 11.000 femmes dans 11 pays différents. L’étude baptisée « Women's confidence » présente ses résultats en ligne et elle montre que la liberté d’agir est nettement liée à la confiance en soi : plus une femme a confiance en elle et plus il est facile pour elle d’agir.
L’enquête montre que la confiance procure aux femmes les moyens de parler, d'écrire, de militer, d'entrer en politique ou de démarrer une entreprise. À l’inverse, un manque de confiance les empêche de pouvoir s’épanouir. « Et c'est un problème pour tout le monde » spécifie le rapport d’entrée de jeu, « car lorsque les femmes prospèrent, les sociétés prospèrent ». Au fil des pages, les auteurs identifient 14 sources de confiance différentes, dont les principales sont la vocation, l'intuition, la résilience ou l'intellect.
L’enquête montre que l’indice de confiance des femmes le plus élevé se trouve au Mexique. La Chine vient en deuxième position puis les États-Unis, la Russie, l'Allemagne, l'Australie, le Royaume-Uni, la France, Hong Kong, la Corée. En dernière position, on trouve le Japon. Ce qui est intéressant, c’est que la confiance n’est pas innée. Elle ne relève donc pas d’une qualité personnelle intrinsèque, mais bien d’une qualité collective, sociale et culturelle. Voilà pourquoi le pays d’où on vient est déterminant dans le résultat. En Europe – et par extension en Belgique –, l’indice oscille 6,5 en Allemagne et 6,1 en France ou en Grande-Bretagne, un score qui est loin de celui récolté par le Mexique (7,7 points).
Le fait que le Mexique occupe la première position laisse songeur, car le rapport relève que le pays se caractérise notamment par de nombreux féminicides. Apparemment, « les femmes mexicaines trouvent de la force dans leur éducation et dans le soutien de leurs proches », précise le document qui ajoute que 3 sources majeures de confiance sont identifiables dans ce pays : l'intellect (être instruite et qualifiée), l'entraide (être valorisée et soutenue par d’autres personnes) et la routine (trouver de la force dans un environnement bien connu). À l’inverse, le fait que les Mexicaines soient très résilientes (le fait d’accepter son sort) nuit à la confiance qu’elles peuvent avoir en elles.
Plus près de chez nous, en France, les femmes sont perçues comme libres d'esprit, sûres d'elles et à l'aise pour parler en public. Mais cela ne serait qu’une image et les femmes interrogées expliquent qu’elles « doutent de leur chemin de vie », même si l’entraide, l’identité individuelle et le respect de l’intuition représentent trois points forts dans la construction de la confiance en soi des femmes françaises. Cela dit, celles-ci se disent malgré tout privées d’une vision positive de la vie pour des raisons notamment économiques et de peur du changement climatique. Il reste un domaine où, chez nous, les femmes manquent encore trop souvent de confiance en elles : le milieu professionnel où la désillusion semble dominer, soit parce que le travail n’est pas aussi satisfaisant qu’attendu ou qu’il ne tient pas compte de leur (souvent profond) engagement.
Toute l’étude est à lire ici
Wallonie Santé lance un appel aux institutions qui souhaitent investir dans des mesures visant à se prémunir de l’impact négatif du dérèglement climatique. Dans ce cadre, le Climate Resilience Loan, un prêt à taux plancher, est disponible pour les projets tangibles.
