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Les maisons de repos moins plébiscitées par les seniors selon Axa Partners

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L’indice de confiance des seniors dans les maisons de repos aurait chuté selon une enquête iVOX pour le compte d’Axa Partners réalisée à l’été dernier. La faute au coronavirus ? En partie, mais pas seulement, car les sondés mettent surtout en avant leurs craintes de défaut d’intimité et d’autonomie.

Dans le contexte actuel, le sondage mené par iVOX pour le compte d’Axa Partners (un département de l’assureur spécialisé dans  services d’assistance) et qui date de l’été dernier livre des conclusions assez attendues : l’indice de confiance des seniors envers les structures d’accueil qui leur sont destinées a chuté. Les résultats montrent que 7 personnes de plus de 65 ans sur 10 souhaitent vivre le plus longtemps possible à leur domicile : « deux personnes âgées sur cinq ne s'imaginent loger dans une maison de repos et de soins qu'après 86 ans, voire jamais. Les principales raisons évoquées par les seniors pour expliquer leur réticence devant un séjour en maison de repos sont le manque d'intimité (94%) et d'autonomie (92%) ». Bizarrement, ce n’est pas donc la crainte de la pandémie qui est citée en premier lieu.

Panel varié

L’enquête note que 7 seniors sur 10 misent sur l’évolution technologique. Un progrès qui pourrait selon eux nettement améliorer l’ergonomie de leur habitation et donc de prolonger leur séjour à domicile. C’est une donnée intéressante, mais qu’il faut aussi probablement mettre en perspective, à la fois avec le panel des sondés (2000 personnes dont 50% ont de 18 à 64 ans), mais aussi sur les capacités financières réelles qui peuvent être mises à profit dans cette perspective d’aménagement des domiciles.

Des liens sociaux

Le sondage met aussi en exergue le fait que les seniors conservent un bon moral global. Ceux-ci ont vu leurs contacts sociaux limités, mais, apparemment, cela ne les impacte pas trop. 72% des sondés disent que leurs contacts les satisfont, probablement parce que bien qu’ils soient plus réduits, ils sont surtout plus forts. Seuls 14% des seniors se sentent seuls régulièrement ou toujours, alors que ce pourcentage est pratiquement le double chez les Belges de moins de 65 ans (26%) note encore l’enquête

Quel avenir pour les maisons de repos ?

On attendait plus de cette enquête, notamment sur les raisons des seniors d’éviter les maisons de repos. Mauvaise question sans doute et, réponse évidente : il ne s’agit pas de les éviter ou alors pour de mauvaises raisons. Car on imagine que l’idée que se font les seniors des maisons de repos est encore celle « de papa ». En quelques années, les maisons de repos sont pourtant devenues des lieux de vie qui n’ont plus rien à voir avec l’idée qu’on s’en faisait il y a 20 ans encore. Il s’agit de lieux véritablement dynamiques, qui suscitent l’interaction sociale, mais aussi l’activité physique et cognitive, le tout dans des cadres de vie qui sont devenus pour la plupart luxueux. Il faudra évidemment voir comment la crise fera évoluer les choses. Et il est possible que le secteur connaisse encore des évolutions, notamment sur la gestion des espaces communs tout comme sur les surfaces individuelles. Ce qui est certain par contre, c’est qu’il faut continuer à investir dans ces infrastructures pour qu’elles continuent à toujours mieux coller aux attentes des résidents successifs. Ce sont des projets que WALLONIE SANTÉ porte tous les jours !

 


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