Publié le
Partager sur les réseaux sociaux
La crise du coronavirus s’étire. Et avec elle, la lassitude pèse, notamment sur le personnel au sein des maisons de repos. C’est ce qu’il ressort d’une étude de l'Association des directeurs de maisons de repos.
La fatigue, la lassitude, mais aussi la peur : voilà les ressentis du personnel au sein des maisons de repos. Les chiffres sont évocateurs : 38% des personnes interrogées sont fatiguées, 18% éprouvent de la lassitude et 22% de la peur face à la situation. Et à l’avenir. Cette étude a été menée par l'Association des directeurs de maisons de repos (ADMR) auprès de 96 directeurs d’établissements situés en Wallonie et à Bruxelles. Toujours selon la même étude, 95% des établissements sont désormais mieux préparés à affronter la crise.
L’impact sur le personnel n’est pas le seul élément mis en exergue par l’étude. En effet, le personnel des maisons de repos indique également dans 57% des cas que les médecins auraient déserté les établissements. C’est ce que relève Christine Permanne, présidente de l'ADMR et directrice de la Maison de Châtelet du Groupe Seniorissim dans un communiqué. Si les maisons de repos ont été sur les devants de la scène, il faut dire que la perception négative perdure, aussi en raison de la presse qui traite le sujet dans des articles au caractère alarmant. Or, la situation a changé depuis la première vague.
La crise impacte aussi durement les finances des établissements qui connaissent aujourd’hui un sérieux manque à gagner compte tenu de la baisse du taux d’occupation de 10 à 15%. L’enquête montre que 43 % des maisons de repos (MR/MRS) ont vu une diminution entre 5 et 49 % de demandes d'hébergement tandis que 34 % ont vu une grande diminution (plus de 50 %). « Certaines structures sont même à 70 % d'occupation », note Christine Permanne. C’est financièrement intenable. Et c’est pour cette raison que WALLONIE SANTÉ dispose d’une batterie d’outils destinés à soutenir les établissements dans cette période de crise.
Wallonie Santé lance un appel aux institutions qui souhaitent investir dans des mesures visant à se prémunir de l’impact négatif du dérèglement climatique. Dans ce cadre, le Climate Resilience Loan, un prêt à taux plancher, est disponible pour les projets tangibles.
