La Wallonie renforce son offre de soins dans les maisons de repos

Pour mieux faire face au vieillissement de la population, la Ministre en charge de la Santé en Région wallonne, Christie Morreale (PS), entend transformer 141 établissements pour aînés.

Pour mieux faire face au vieillissement de la population, laMinistre en charge de la Santé en Région wallonne, Christie Morreale (PS), entend transformer 141 établissements pour aînés. Il s’agira de les faire basculer d’un statut de maison de repos (MR) à celui de maison de repos et de soins (MRS). Un budget de 22 millions a été débloqué.

Le journal L’Écho rapporte que le vieillissement de la population fera passer les personnes de plus de 80 ans de 181.000 en 2016 à 406.000 en 2060. Cette perspective presse le monde politique de trouver des solutions et d’adapter la politique de la santé.

1 personne sur 4 déjà en MR

À l’heure actuelle, une personne sur quatre âgées de 85 à 94 ans se trouve déjà dans un établissement de soins. Il faudra dès lors adapter la politique et, surtout, accroître le nombre de places disponibles. L’actuel gouvernement PS-MR-Ecolo a déjà pris une série de dispositions comme un encadrement accru pour les soins à domicile ou le passage du statut d’ouvrier à celui d’employé pour les aides à domicile.

Transformation

À côté de cela, le gouvernement vient de donner son aval pour entamer la transformation de 2.266 lits en maisons de repos (MR) en lits de maison de repos et de soins (MRS). Au total, ce sont 141 institutions qui sont concernées (sur un total de 602 agréées) par ce changement et l’investissement consenti atteint les 22 millions d’euros. Dans le détail, 254 lits seront adaptés en province de Luxembourg, 215 dans le Namurois, 259 en Brabant wallon, 551 en province de Liège et 987 dans le Hainaut. Outre les transformations de bâtiments, cette manne servira aussi à l’engagement de personnel spécialisé sans que cela impacte financièrement les résidents ; la Région assumant elle-même ce coût. Il importera du reste à l’avenir de continuer à travailler sur les modèles alternatifs, comme celui des maisons « kangourou » (nldr : l’accueil dans une maison familiale d’un parent en perte d’autonomie).