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Journée mondiale de l’AVC : comment le reconnaître ?

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Le 29 octobre, c’est la journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux, autrement dit de l’AVC. Cette défaillance de la circulation du sang entraîne encore de nombreux décès ou des séquelles irréversibles. Voici comment le reconnaître. Car au plus tôt on agit...

Chaque 29 octobre, c’est donc la journée de l’accident vasculaire cérébral (AVC). Bien entendu, il ne s’agit pas du tout de fêter cette complication médicale, mais de rappeler sa fréquence et de pouvoir en reparler pour sensibiliser un maximum de personnes à cette grande cause de santé publique.

Il ne faut pas sous-estimer le risque d’AVC. Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes : dans le monde, l’accident vasculaire cérébral est la 2e cause de mortalité (et la 4e dans nos pays industrialisés), la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la première cause de handicap moteur acquis chez l’adulte. Toutes les 6 secondes, une personne dans le monde est victime d’un AVC. Rien qu’en Belgique, on compte près de 52 par jour soit 19.000 par an.

On distingue 2 grands types d’AVC, les accidents ischémiques cérébraux (AIC) qui constituent 80% des AVC et les accidents hémorragiques cérébraux (AHC) qui occupent les 20% restants. L’accident ischémique transitoire (AIT) est dû, comme l’AVC ischémique, à la présence d’un caillot qui obstrue, de manière transitoire, la circulation sanguine cérébrale. À l’inverse, un AVC hémorragique cérébral est provoqué par la rupture d’un vaisseau. On parle alors d’hémorragie cérébrale.

Sensibiliser et reconnaître

Il y a donc lieu de sensibiliser la population. Le début d’un AVC ou d’un AIT est plutôt brutal : les signes apparaissent en quelques secondes ou quelques minutes, mais rarement sur quelques heures. Il convient donc de bien reconnaître les symptômes avant-coureurs qui sont les suivants :

  • Paralysie ou engourdissement brutaux d'un côté du corps ;
  • Difficultés soudaines à s'exprimer ;
  • Perte de l'attention ;
  • Diminution très brutale de la vision d'un œil;
  • Céphalée brutale et inhabituelle ;
  • Nausées, vomissements.

Une question de temps

Faute d'une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. Les signes d'alerte expliqués évoquent une attaque cérébrale même s'ils disparaissent en quelques minutes. Ils sont à prendre au sérieux et nécessitent une hospitalisation en urgence. Enfin, il faut rappeler que, dans notre inconscient collectif, on pense souvent que les AVC ne touchent que les adultes et que le risque s'accroit avec l'âge. Il y a une part de vrai, mais ce serait oublier que les enfants sont aussi concernés, y compris les nourrissons.

 


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