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Santé mentale : La réforme des soins psychologiques en marche

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Une réforme est en marche pour rendre les soins psychologiques plus accessibles, même si tout le monde ne pourra pas nécessairement en bénéficier.

Juste avant Noël 2021, une nouvelle convention a été signée entre l’INAMI, le SPF Santé et 32 centres de santé mentale. Ses prescriptions sont déjà entrées en vigueur depuis ce 1er janvier 2022. La bonne nouvelle, c’est que le budget du secteur quadruple, passant de 39 à 152 millions d’euros. L’évolution était nécessaire, car les besoins en santé mentale sont sous-évalués et encore plus dans le contexte actuel de pandémie.

Pour des raisons d’égalité, les prestataires qui pourront recevoir des subsides seront autant des salariés que des indépendants. Chaque réseau doit également signer ces conventions avec ses prestataires (psychologues et orthopédagogues cliniciens), mais ce n’est pas encore le cas partout. Néanmoins, les conventions qui seront signées avec le personnel courant janvier auront un effet rétroactif pour que tout soit en ordre sachant que, pour le cabinet de Frank Vandenbroucke (Vooruit), la procédure doit être achevée au plus tard pour le 1er février.

Les besoins locaux comme base

Le grand objectif de cette réforme est de prendre en considération les besoins locaux pour spécifiquement pouvoir toucher les publics plus reculés. Ces besoins sont occupés à être évalués de sorte que des engagements puissent avoir lieu dans les semaines et mois qui viennent pour pouvoir répondre efficacement à ces besoins.

Concrètement, la réforme prévoit une accessibilité renforcée des soins, mais aussi une meilleure prise en charge des frais. Une consultation psychologique individuelle reviendra à 11 euros, et à seulement 4 euros pour les bénéficiaires de l’intervention majorée. Il faudra compter 2,5 euros pour une séance de groupe. Ces tarifs s’appliqueront à maximum 20 séances par an, contre quatre (avec possibilité d’étendre à huit) précédemment.  

Seuls les psychologues conventionnés, c’est-à-dire qui ont passé une convention avec un réseau de soin, sont autorisés à pratiquer le remboursement. Pour être conventionné, le critère minimal est de disposer du visa et de l’agrément pour exercer la psychologie clinique.  Pour les psychologues, cette nouvelle convention présente plusieurs avantages : il s’agit de renforcer le rôle du praticien, puisque les patients ne sont plus contraints de passer par leur médecin traitant pour obtenir un remboursement. Le psychologue clinicien pourra en outre prescrire un suivi, après un premier rendez-vous « bilan ». Par ailleurs, la rémunération des psychologues conventionnés est renforcée. Auparavant, le psychologue percevait 45 euros pour une séance. Ce montant s’élève désormais à 75 euros et à 200 euros par session de groupe.

 

 


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