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Wallonie : les 8 réseaux hospitaliers se constituent

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Il y aura donc 8 réseaux hospitaliers en Wallonie. Selon l’AVIQ, toutes les portions de la Région sont couvertes à l’exception de Braine-l’Alleud, Waterloo et Hélécine qui seront intégrées à d'autres réseaux.

Le nouveau paysage hospitalier wallon sera donc découpé en 8 entités ou plus exactement en 8 réseaux qui co-existeront. Pour rappel, ces réseaux voient le jour suite à la régionalisation des infrastructures et de leur financement depuis le 1er janvier 2016. Concrètement, la Wallonie comptera donc sur les réseaux suivants :

  • Phare qui rassemble les CHWAPI, CHR Haute-Senne, Centre Hospitalier de Mouscron et Epicura
  • le réseau qui allie le CHU Tivoli, les Centres Hospitaliers Jolimont, le CHU Ambroise Paré et le CHR Mons-Hainaut
  • le réseau qui compte le CHU de Liège, le CHBA, le CHR de la Citadelle, le CHR de Huy, la Clinique André Renard, le CHR de Verviers, le Centre Hospitalier de Malmédy et ISOSL Valdor Péri
  • le réseau qui regroupe le CHC, la Klinik St Josef de St Vith et le St Nikolaus-Hospital d'Eupen; le réseau HUmani Santé Charleroi Thiérache dont les hôpitaux membres sont le CHU Vésale, le Centre de Santé des Fagnes et le CHU de Charleroi
  • le réseau Hospitalier de Charleroi Métropole avec le GHDC et la Clinique Notre-Dame de Grâce
  • le réseau Hospitalier Namurois qui capitalise sur le CHR de Namur, le CHR Val de Sambre, la Clinique Saint-Luc de Bouge, et les hôpitaux du CHU UCL Namur-Dinant, Sainte-Elisabeth, Mont-Godinne)
  • le réseau Vivalia

Couverture optimale

Selon l’organisme d’intérêt public qui agrémente et inspecte, l’AVIQ (l’Agence pour une Vie de Qualité), toutes les communes wallonnes sont couvertes par ces réseaux, à l’exception toutefois de Waterloo et de Braine-l’Alleud dont la couverture sera assurée par le réseau du Chirec. La couverture de la commune d’Hélécine pose aussi question, mais la ministre de la Santé, Christie Morreale (PS) a tenu à rassurer : « un bref regard sur les parts de marché des hôpitaux dans cette commune (d’Hélécine) laisse apparaitre que deux hôpitaux flamands y prennent majoritairement (53,4%) en charge les patients, suivis par les Cliniques universitaires Saint-Luc (9,4%) et le CHC (8,4%). Hélécine sera dès lors couverte par au moins un réseau hospitalier ».

 

Pour rappel, voilà les grands principes constitutifs des réseaux :

Les hôpitaux doivent constituer les réseaux pour le 1er janvier 2020 en respectant les principes suivants :

  • Réseau locorégional : chaque hôpital général et universitaire devra faire partie d’un réseau clinique locorégional. Ces réseaux couvriront la population d’une certaine zone géographique. Ils comprendront les soins qui devront être proposés à proximité du domicile du patient, comme les soins des personnes âgées ou les soins pédiatriques courants. Le patient pourra toutefois toujours se rendre dans l’hôpital ou dans le réseau de son choix, peu importe son lieu de résidence.
  • Personnalité juridique : chaque réseau devra disposer d’une personnalité juridique et de son propre organe de gestion afin de pouvoir assumer les missions qui lui seront confiées
  • Continuité géographique :  Les réseaux devront se situer dans une zone géographiquement continue. Les entités fédérées seront chargées d’organiser cette continuité géographique sur le terrain.
  • Nombre de réseaux : 25 réseaux maximum pourront être créés pour tout le pays dont 8 en Wallonie. La répartition entre les différentes régions du pays fait actuellement l’objet de discussions en conférence interministérielle santé publique.

Missions
Les réseaux cliniques locorégionaux seront chargés des missions suivantes :

  • Stratégie : les réseaux détermineront la stratégie à suivre pour savoir quelles missions de soins spécialisées exploiter à quel endroit au sein du réseau hospitalier clinique locorégional. Les missions de soins spécialisées doivent en effet être disponibles dans chaque réseau locorégional et non pas dans chaque hôpital.
  • Coordination : une deuxième mission importante consistera en la coordination de l’offre en soins généraux et des missions de soins spécialisées entre hôpitaux d’un même réseau clinique locorégional.
  • Points de référence : certains types de soins plus pointus, comme la chirurgie oncologique complexe ou la chirurgie cardiaque ne seront pas disponibles dans chaque réseau hospitalier Les réseaux devront conclure des accords avec des hôpitaux offrant ces soins (qu’on appellera « points de référence ») afin de définir des règles pour savoir comment adresser ou renvoyer un patient vers un tel point de référence.

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