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Sciensano a publié une étude sur le fardeau de la maladie en Belgique. Les résultats montrent que le nombre d'années de vie en bonne santé qu'une personne perd à la suite d'une maladie, d'une incapacité ou d'un décès prématuré a coûté en réalité 2,3 millions d’années de vie (en bonne santé).
Rien que sur l’année 2018, les 37 maladies principales recensées en Belgique ont entraîné une perte de 2,3 millions d'années de vie en bonne santé. C’est ce qu’il ressort d’une étude nationale menée sur le fardeau de la maladie en Belgique et réalisée par l'Institut de santé publique, Sciensano. Par « fardeau de la maladie », on entend le nombre d'années de vie en bonne santé qu'une personne perd à la suite d'une maladie, d'une incapacité ou d'un décès prématuré.
Selon les résultats de l’étude, la moitié de ces années de vie en bonne santé (47,3% ou 1,1 million d’années) ont été perdues à cause d'une maladie ou d'une incapacité impliquant une qualité de vie réduite pour les personnes concernées. Si l’on détaille ces 47% en fonction des pathologies, il s’agit en majorité de dépressions (16,1%), de problèmes de dos (13,2%) et d'une consommation problématique de l'alcool (11,1%).
L’autre part de ces années de bonne santé perdues (52,7%) est la conséquence de décès prématurés liés à une maladie. Les causes principales sont le cancer du poumon (12,2%), les maladies cardiaques (12,1%), la maladie d’Alzheimer (8%) ainsi que les affections cérébrovasculaires (8%).
L’étude de Sciensano montre que c’est le groupe des plus de 65 ans qui supporte la plus grande part de ce fardeau de la maladie (47,8%). On notera aussi que, statistiquement, les hommes souffrent plus des maladies cardiaques tandis que les femmes souffrent, elles, plus de dépression. Pour Sciensano, il est essentiel de comprendre quelles sont maladies qui ont le plus grand impact et qui constituent la plus grande menace pour la santé et le bien-être afin de mieux soutenir la politique de santé en Belgique.
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