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Des assistants sociaux dans les maisons médicales wallonnes

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La Wallonie va déployer des assistants sociaux dans 45 des 101 maisons médicales de la Région. Il s’agit de compléter l’encadrement des personnes et éviter que des maladies de longue durée puissent s’installer.

La ministre de la Santé, Christie Morreale (PS), a indiqué que, dans le cadre du plan de relance, 45 maisons médicales implantées en Wallonie allaient accueillir des assistants sociaux pour déployer leurs services. Les maisons médicales sont des lieux de pratique de la médecine de première ligne et, de par le regroupement de plusieurs pratiques en son sein  (médecine, kinésithérapie, logopédie, dentisterie, psychologie, diététique, etc.), elles connaissent de plus en plus le succès. Le plébiscite est double, car les patients y trouvent tous les services de qualité en un seul endroit (très pratique dans les campagnes) tandis que les praticiens y trouvent un lieu de convivialité, d’échange et de complémentarité. Cela dit, malgré toutes les qualités, les maisons médicales ne sont fréquentées que par 3% des Wallons. Cela dit, les choses changeront dans les années à venir, car le nombre de maisons médicales ne cesse d’augmenter. Depuis le début de la législature actuelle, pas moins de 19 nouveaux établissements se sont ouverts en Wallonie.

C’est d’ailleurs dans ce cadre que la ministre de la Santé a souhaité renforcer les moyens à disposition de ces structures. En effet, dans le cadre du plan de relance, il est prévu que les équipes des maisons médicales soient renforcées par des assistants sociaux. L’objectif : éviter que des personnes tombent dans la précarité et que, avec l’inflation brutale que nous connaissons actuellement, les patients aient à choisir entre se soigner, manger ou se loger.

Interrogée par les journaux du groupe Sud Presse, Christie Morreale indiquait que lorsque les autorités organisent de grandes campagnes de dépistage du du cancer du col de l'utérus, ou des mammographies, les gens les plus précarisés ne répondent pas, alors que c'est pourtant gratuit. D'où l'importance d'avoir des assistants sociaux, qui rappelleront à ces personnes ce qu'elles peuvent faire. »

Dans un premier temps, 45 entités verront l’arrivée de ces assistants sociaux, pour un budget prévu de 1,6 M€.

 

 


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