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Le gouvernement fédéral a décidé d’investir plus dans la santé mentale : les unités de psychiatrie aiguë « High & intensive care » vont recevoir des moyens supplémentaires tandis que la prise en charge du patient y sera plus individualisée.
C’est une bonne nouvelle pour le secteur de la santé mentale. Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit), a en effet annoncé une enveloppe de 15 millions d'euros par an en faveur des unités High & intensive care (HIC). Ces unités s'adressent à des cas aigus pour lesquels une prise en charge individualisée du patient est prévue, et ce avec l’implication de son entourage et du médecin traitant. Il s’agit donc de limiter tant que faire se peut les contraintes physiques ou la privation de liberté.
Actuellement, neuf unités HIC sont déjà opérationnelles en Flandre et il s’agit d’étendre ce concept aux autres régions du pays. L'enveloppe prévue de 15 millions d'euros permettra l'engagement de 150 équivalents temps plein destinés aux unités hospitalières ainsi que pour les soins ambulatoires.
L’idée sous-jacente de ce concept est d’impliquer le patient. De cette façon, il possède une capacité de reprendre le contrôle de ses actes et de ses émotions. Les résultats de ce type d’accompagnement sont probants, car il y a moins de rechutes et donc moins de réadmissions par la suite.
Reste à savoir comment cette enveloppe de 15 millions sera répartie entre le nord et le sud du pays. Vandenbroucke plaide pour une « une répartition non dogmatique ». Quoi qu’il en soit, la Belgique a un sérieux retard à rattraper en matière de santé mentale et, surtout, en moyens financiers qui leur sont octroyés. On s’attend à ce qu’il y ait rapidement 20 HIC en Belgique, c’est-à-dire au moins une structure au sein de chacun des 20 réseaux hospitaliers.
Cette nouvelle enveloppe de 15 millions s’inscrit dans un nouveau projet d’investissement pour la santé mentale. Au total, l’effort du gouvernement fédéral devrait atteindre les 50 millions dont 35 ont déjà été investis pour renforcer les capacités psychiatriques hospitalières et ambulatoires pour les enfants et les adolescents. Espérons que cette tendance d’investissements de valeur se poursuive dans les mois et années à venir au bénéfice de la population et de la société en général.
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