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Les maisons de repos mieux armées contre le coronavirus

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Après la débâcle des mois d’avril et mai 2020, les maisons de repos se sentent mieux soutenues et donc armées contre une reprise de l’épidémie de coronavirus, mais à condition que les dépistages suivent. C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par les fédérations.

À travers les fédérations du secteur, les maisons de repos (MR), maisons et de repos et de soins (MRS) et le secteur des résidences-services se disent soutenu et donc mieux armé contre une reprise de l’épidémie de Covid-19. Cela dit, ces structures restent malgré tout vulnérables tandis qu’elles s’inquiètent également du manque de tests disponibles.

Plus de surprise

La débâcle du printemps 2020 a entraîné une révision des processus au sein des établissements. Pour rappel, 7 personnes sur 10 en Belgique sont décédées dans une maison de repos ou une structure apparentée. En outre, il faut rappeler que les hôpitaux, surchargés, mettaient un frein à l’époque à l’hospitalisation d’une personne âgée. Aujourd’hui, il n’est plus du tout question de se laisser surprendre. L’enjeu est d’autant plus important que l’épidémie regagne en vigueur actuellement, mais, heureusement, le personnel dispose aujourd’hui du matériel de protection adéquat. Aujourd’hui, il est notamment question d’une collaboration avec des laboratoires (tests PCR et analyses) ainsi qu’avec les hôpitaux qui pourraient aider à fournir du matériel supplémentaire. En outre, les MR et MRS seront aussi en contact avec des fournisseurs de respirateurs.

Des visites repensées

En Wallonie, les consignes vont encore plus loin : les visites doivent s’effectuer dans un espace aéré tandis que le nombre de personnes en visite est aussi limité. Les résidents peuvent aussi sortir au maximum une fois par semaine tandis que lors de retour d’hospitalisation (en dehors de soins ambulatoires), ils doivent rester à l’isolement pendant 14 jours. Le seul sujet qui reste encore sensible est celui du testing. Il faudrait en effet selon les virologues qu’il devienne la norme à grande échelle pour ce secteur. « C’est ce qui est demandé depuis des semaines » indiquait au SOIR Vincent Fredericq, secrétaire général de Femarbel, l’organisation représentative des maisons de repos privées. Un avis que partagent les autres fédérations du secteur.

 

Pour lire l’article complet du SOIR du 1er août 2020, suivre ce lien.


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