Emploi en Wallonie : la Santé, secteur qui offre le plus de jobs aux Wallons

Souvent, on entend des plaintes quant à l’absence d’offres d’emploi, en particulier pour les jeunes travailleurs. En réalité, ce sont plus de 11.500 postes qui sont aujourd’hui vacants en Wallonie.

Le Forem est très clair : les secteurs de la santé et de l'industrie sont ceux aujourd’hui qui proposent le plus d’offres d’emploi aux jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Selon l’organisme, plus de 41.500 postes seraient aujourd’hui disponibles dont plus de 11.500 n’exigeant aucune expérience. Donc destinés aux jeunes. Certes, par rapport à 2019, les possibilités sont plus réduites (ratio de 56.000 offres dont 15.000 sans expérience, soit une réduction de 20%), mais elles existent néanmoins.

La Santé, secteur pourvoyeur d’emplois

Rien que dans l’industrie, 1410 offres sont aujourd’hui ouvertes, toujours sans expérience. Voilà la preuve que le secteur se porte bien malgré la crise et qu’il nécessite un renouvellement de la main d’œuvre. Cela vient aussi de ce que les postes sans expérience sont justement en pénurie dans notre région. Le Forem en profite du reste pour rappeler que des sessions de formation existent et qu’elles permettent de s’orienter vers ces emplois.

Le secteur de la Santé reste un important pourvoyeur d’emplois en Wallonie. En effet, les aide-soignant(e)s ou les infirmier(e)s sont des postes très recherchés et actuellement en pénurie. Le Forem en profite du reste pour rappeler que des sessions de formation existent et qu’elles permettent de s’orienter vers ces emplois. Et c’est aussi vrai pour la Capitale, Bruxelles : les postes les plus demandés sont liés aux soins de santé, à la puériculture, au secteur social ou encore à la pédagogie (données Actiris).

Le diplôme reste un atout

Il est évident que les détenteurs de diplômes ont un atout supplémentaire à faire valoir. Car si certains métiers n’exigent pas d’expérience, ils demandent toutefois une formation ad hoc. Le Forem indique qu’en Wallonie, les jeunes enregistrent le meilleur taux d'insertion dans un délai de six mois après des études de niveau bachelier (79%). L'enseignement technique et professionnel complémentaire pèse pour 70%, l’alternance pour 69% et les masters pour 66%.

Pour lire l’article complet publié dans l’Écho du jeudi 20 août 2020