Publié le
Partager sur les réseaux sociaux
La recrudescence de la pandémie de Coronavirus fait craindre le pire dans les maisons de repos. L’heure est aux préparatifs et à la pris de mesures, parfois drastiques pour éviter tout débordement.
Le Coronavirus est de retour. Et avec lui, la hausse du nombre de décès dans les maisons de repos ce qui laisse craindre une nouvelle vague dans notre pays. Cela dit, les établissements sont nettement mieux préparés et ils savent désormais quoi et comment faire rapporte la RTBF dans un reportage.
Car désormais, toute personne qui pénètre une maison de repos, maison de repos ou de soins, résidence-services se doit de se désinfecter les mains et de porter un masque tandis qu’on prend aussi leur température pour limiter les risques. Les établissements vérifient également que les personnes figurent bien dans la bulle autorisée. Et les résidents « jouent » manifestement le jeu en respectant les règles et en acceptant ce moment plus difficile à passer. Bel acte de résilience de leur part. Les seniors trouvent aussi des moyens plus inhabituels pour eux pour rester en contact avec leur famille : tablette, smartphone et visioconférences.
On ne sait évidemment pas encore si reconfinement il y aura. On sait que certains établissements l’imposent d’eux-mêmes, sans doute pour mieux prévenir que guérir. Car l’idée est cette fois de ne pas être obligé d’isoler les résidents, ce qui rend la situation encore plus pénible psychologiquement.
En réalité, le personnel opère un travail de fonds dans les institutions, considérant les résidents davantage comme des partenaires afin que ceux-ci insistent auprès de leur famille sur l’importance du masque ou des autres gestes barrière.
Pour Yves Smeets, directeur de la fédération hospitalière Santhea qui gère aussi plusieurs maisons de repos, les maisons de repos sont mieux armées que pour la première vague. Ce qui n’est pas très difficile. En revanche, il insiste dans un autre reportage de la RTBF, sur la nécessaire formation du personnel, des balises qui sont encore en parachèvement, mais pas encore sur les rails. Car il reste à parfaire des conventions au niveau wallon à la fois pour gérer l’aspect formations, mais aussi pour tisser des liens plus étroits entre maisons de repos et hôpitaux.
Wallonie Santé lance un appel aux institutions qui souhaitent investir dans des mesures visant à se prémunir de l’impact négatif du dérèglement climatique. Dans ce cadre, le Climate Resilience Loan, un prêt à taux plancher, est disponible pour les projets tangibles.
