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Personnel des maisons de repos : des tests salivaires massifs en Wallonie

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Le Gouvernement wallon a décidé de tester massivement et très régulièrement le personnel des maisons de repos. L’arme pour y arriver : des tests salivaires par gargarisme développés par l’Université de Liège

Alors que la deuxième vague de coronavirus s’abat sur la Belgique, personne ne souhaite revivre la situation de la première vague au sein des maisons de repos et de toutes les autres institutions d’accueil des seniors. Or, depuis le 19 novembre, les tests pour les personnes asymptomatiques ont été suspendus compte tenu de la saturation des laboratoires. Cela dit, cette nouvelle stratégie rend évidemment plus complexe l’identification des foyers et le contrôle du virus. Or, on sait que les personnes asymptomatiques peuvent en contaminer d’autres très rapidement. Pour cette raison, la Wallonie a pris les devants et a décidé de tester massivement le personnel des maisons de repos. Une initiative rapide et ambitieuse que Wallonie Santé salue.

600 MR et MRS

La ministre de la Santé, Christie Morreale, a annoncé cette mesure de testing à grande échelle. Concrètement, il s’agit de tester une fois par semaine le personnel des plus de 600 maisons de repos établies en Wallonie et ce jusque fin décembre au moins. La Wallonie a débloqué 7 millions d’euros pour effectuer quelque 300.000 tests. Un acte fort qui permettra incontestablement de limiter les risques d’introduction du virus au sein de ces établissements.

L’ULiège aux avant-postes

Les tests utilisés seront d’un nouveau genre. Il s’agira de tests salivaires par gargarismes produits par l’ULiège. L’université assurera aussi l’analyse des résultats. Le gouvernement a passé un accord avec l’université qui est très active dans la lutte contre la pandémie. Si les tests salivaires sont moins sensibles, ils sont très utiles pour mener des campagnes massives de testing, car ils détectent une grande partie des personnes avec une charge virale élevée, soit la plus dangereuse et celle qui est à traquer. Cette charge élevée est surtout présente en phase présymptomatique ou au début des symptômes. Il va de soi que tous les Covid-19 ne pourront pas être identifiés, mais au moins les plus contagieux seront identifiés.

Communiquer et apprendre

L’idée est qu’à terme ces tests puissent être aussi étendus aux résidents, mais il faudra un petit temps d’apprentissage, car prélever de la salive et opérer un gargarisme chez les seniors n’est pas toujours chose aisée. Quoi qu’il en soit, Wallonie Santé salue une fois encore l’anticipation de la Wallonie pour éviter une situation problématique au sein des établissements d’accueil.


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