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Maisons de repos : vaccination, un vrai défi

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Les vaccins anti-covid arriveront début janvier en Belgique. La stratégie prévoit que les personnes à risques seront vaccinées en priorité, c’est-à-dire les seniors, mais aussi le personnel soignant. Les maisons de repos seront donc en première ligne. Sauf que tout n’est pas si simple.

Le Soir revient sur la stratégie de vaccination contre le coronavirus qui sera privilégiée dans les semaines à venir. Il est clair qu’au sein des maisons de repos, résidents et personnel soignant doivent pouvoir bénéficier en premier lieu de cette protection. Sauf que tous ne l’entendent pas de cette oreille. Il faudra donc beaucoup communiquer vers ces structures pour souligner le caractère essentiel de cette vaccination pour la sécurité sanitaire de toutes et tous.

Éviter une catastrophe

On s’en souvient : les maisons de repos, maisons de repos et de soins, résidences-services et toutes les autres structures dédiées aux seniors ont connu la catastrophe lors de la première vague de coronavirus. Les derniers chiffres indiquent pas moins de 6000 décès, soit près de 70% des décès enregistrés. Il est clair qu’une telle situation ne peut pas se reproduire. Qu’en est-il aujourd’hui ? C’est difficile à dire, mais de l’avis des professionnels rapporte Le Soir, le virus est encore plus contagieux qu’en mars-avril-mai. Jean-François Moreau, président de l’Aframeco, l’association des médecins coordinateurs, indique en effet que davantage de maisons de repos sont touchées, mais que les décès sont moins importants en raison d’une meilleure connaissance de la maladie. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre le 31 août et le 29 novembre, on a enregistré 3246 décès. La Covid-19 pèse donc encore pour 46% des décès. La Wallonie compte encore 75 clusters sur 602 maisons de repos.

Convaincre

Dans ces conditions, il est évident que la stratégie de vaccination soit dirigée en priorité vers ces groupes. Les fédérations sectorielles et les syndicats sont positifs à ce propos, même si on sait que le défi sera aussi logistique, certains vaccins nécessitant le respect poussé d’une chaîne de froid extrême. Les médecins coordinateurs joueront un rôle central, tout comme le groupe de travail sectoriel chargé de mettre en place la phase opérationnelle 1A. Cela dit, compte tenu de ce que le vaccin est non obligatoire, il faudra aussi convaincre les résidents et le personnel de soin de se faire vacciner. En effet, le temps record de développement laisse encore un sentiment de doute planer. Le travail qu’il faudra accomplir en termes de communication et d’information sera donc déterminant.

Pour lire l’article complet du SOIR paru le 4 décembre 2020

 


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