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Une campagne pour oser parler de la détresse psychologique en Wallonie

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Les besoins de soutien en santé mentale sont de plus en plus importants. La crise sanitaire n’est pas étrangère à ce phénomène, mais elle met aussi en exergue les manquements du passé. Conscientes de la situation, les autorités wallonnes lancent une grande campagne.

« Partager, c'est se libérer » : voilà le slogan que vous allez probablement entendre ou lire d’ici au 15 mars 2022. Il s’agit d’une campagne qui fait la promotion du soutien psychologique, un besoin qui est de plus en plus criant au sein de la population, qu’elle soit jeune ou qu’il s’agisse de seniors.

La campagne de sensibilisation sera « multicanale » en ce sens qu’elle sera menée sur les réseaux sociaux, mais aussi dans la presse écrite, sur la voie publique (affichage) et à la télévision. Pour les autorités wallonnes, il s’agit de libérer la parole pour soutenir les citoyens dans leur détresse psychologique.

La crise, mais pas seulement

Ces derniers mois, une prise de conscience a eu lieu sur le niveau de détresse psychologique des Belges en général. Certes, la pandémie est passée par là, nous obligeant à couper les liens avec nos entourages, à travailler à distance et à nous retrouver donc esseulé(e)s.

« Au cours des deux dernières années, la souffrance liée à l'isolement social, le stress engendré par la charge de travail en distanciel et l'angoisse face à un avenir incertain ont été les symptômes les plus observés par les psychologues. La crise a également engendré une augmentation des faits de maltraitance », a rappelé la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS). « Cette crise a plongé de nombreuses personnes dans un grand désarroi », a-t-elle encore précisé. 

Cela dit, la crise n’est pas la seule responsable du mal-être des Belges. Elle l’a accentué, mais les besoins en santé mentale sont déjà prégnants depuis plusieurs années. Et c’est d’ailleurs dans le cadre que le gouvernement fédéral a entamé une grande réforme des soins psychologiques comme nous l’évoquions récemment. Le fait est que, malgré tous les équipements de confort de notre quotidien, la vie reste pour beaucoup dure psychologiquement que ce soit au cours des études, dans la vie professionnelle et/ou privée, mais aussi pour les seniors qui se retrouvent souvent seuls.

Comme le rappelait Christie Morreale, « le bien-être, c'est l'affaire de tous et sans santé mentale, votre santé ne va pas bien ».


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