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Prédire les formes rares d’Alzheimer précoces désormais possible

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La maladie d’Alzheimer prendra de l’ampleur en raison du vieillissement de la population. Des chercheurs de la VIB et de la KULeuven viennent de faire une avancée majeure pour prédire avec précision quand une personne sera atteinte d’une forme rare et précoce d'Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est un trouble qui est difficile à soigner, mais aussi à détecter. Or, une avancée majeure vient d’être réalisée par des chercheurs de la VIB (Vlaams Instituut voor Biotechnologie) et de la KULeuven qui ont mis au point une méthode pour prédire avec beaucoup de précision quand une personne peut être atteinte de cette maladie. Les scientifiques ont en effet trouvé une corrélation entre des fragments de bêta-amyloïde, une protéine présente dans le cerveau et l’âge auquel se déclenchent les symptômes.

Dans la plupart des cas, Alzheimer n’est pas héréditaire et les symptômes ne se manifestent pas avant 65 ans. Cependant, il existe un certain nombre de cas où la maladie est d’origine génétique. Dans ce cas, Alzheimer se manifeste beaucoup plus tôt, c’est-à-dire dès 40 ou 50 ans, voire parfois même à 20 ou 30 ans. Selon les chercheurs, les mutations génétiques de cette fameuse protéine (bêta-amyloïdes) seraient à l’origine de la formation de la maladie. Dans ce cas précis, ce serait la production de cette protéine qui poserait problème.

En l’occurrence, les fragments de bêta-amyloïdes seraient plus longs que la normale, ce qui entraînerait un regroupement de ceux-ci et une quasi-impossibilité de ralentir la maladie. Les chercheurs ont en outre découvert que, lorsqu’une personne produisait davantage de ces fragments plus longs, les symptômes apparaissaient plus tôt. Ce qui permet du coup aux chercheurs d’estimer avec précision quand la personne en question sera impactée par la maladie d’Alzheimer. Reste à savoir maintenant si les chercheurs pourront pousser plus loin leurs investigations et trouver un moyen de pouvoir agir sur ces fragments plus longs pour les démanteler et pouvoir retarder la maladie. C’est évidemment la prochaine étape.

En Belgique, la recherche médicale et dans le secteur de la santé en général est reconnue mondialement. Il faut naturellement persévérer et continuer d’enrichir cet écosystème riche, pourvoyeur d’emplois et à haute valeur ajoutée pour la Région. Wallonie Santé y contribue également, notamment par le biais du projet du LegiaPark, un ensemble immobilier qui permettra à des entreprises et start-ups des sciences du vivant de développer leurs idées et nouvelles technologies.

 

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